les films étudiants du master documentaire de st-louis du sénégal
2017
Benen guiss guiss (Un autre regard)
Réalisé par Oliver Téko Tanzafo (Cameroun) – 2017, 20 minutes
Trésor tissé
Réalisé par Mireille Niyonsaba (Sénégal) – 2017, 26 minutes
Pulaagu, chronique d’un Peul déraciné
Réalisé par Oumar Ba (Sénégal) – 2017, 30 minutes
Nataal
Réalisé par Ousemane Samassékou (Mali) – 2017, 26 minutes
Sunu Biir (Nous-mêmes)
Réalisé par Yannick N’Tifafa Glikou (Togo) – 2017, 20 minutes
Le Cri
“Le Centre Aminata Mbaye de Saint-Louis accueille des enfants trisomiques et autistes. Je fais une immersion dans le centre et dans la vie de ces enfants pour voir comment ils se fabriquent une imagination et une vie sociale à travers toutes les activités qu’ils mènent. À mesure que le temps passe, je me rends compte que c’est le regard qui doit changer pour que leur place dans la société change.”
None tubipfe ! (Mon identité)
Dem-dikk
Réalisé par Mirabelle Bandzouzi-Kifouani
(Burundi) – 2017, 20 minutes
Ousmane a 40 ans. Il est paraplégique et guide touristique sur sa calèche à Saint-Louis au Sénégal. Malgré la baisse de l’activité touristique, il tient à réaliser son rêve : aller en Europe !
2016
Balla
Âgé de 72 ans, Kane Balla habite à Saint-Louis. Il a une ferme dans le quartier de Sanar, près de l’université Gaston Berger. Dans cette exploitation, il mène des expériences dans le domaine de l’agriculture et de la pisciculture dans l’espoir d’apporter sa pierre à l’édifice d’une Afrique indépendante.
Le Cheval, Malick et Moi
L'Exil forcé
Réalisé par Abdellahi Dia (Mauritanie) – 2016, 26 minutes
Le troisième vide
Réalisé par Eddy Munyaneza (Burundi) – 2016, 26 minutes
L'Absence
Réalisé par Hawa Aliou N’Diaye (Mali) – 2016, 8 minutes
Mon père a passé toute sa retraite entre les quatre murs de la mosquée. Il s’est écarté de la famille. Je le voyais rarement à la maison. Son absence a perturbé mon enfance. Aujourd’hui, il n’est plus, mais j’ai l’impression que son esprit me hante partout où je vais. Je le vois en chaque homme âgé que je croise. Est ce dû parce qu’il était absent que son esprit est présent ? Comment construire cette vie de femme ?
Talaatay Nder
Réalisé par Chantal G.M. Durpoix (Sénégal) – 2016, 20 minutes
“Talaatay Nder” signifie en wolof le “Mardi de Nder”. Le mardi 7 mars 1820, les femmes de Nder, un village de Linguères (reines) de la riche province du Walo ont pris les armes pour lutter contre l’oppresseur. Pour échapper à l’esclavage, elles se sont immolées par le feu, affirmant ainsi leur liberté et dignité. Un hommage poétique rendu aux femmes de Nder qui se tisse sur ce récit et le réactualise avec leur héritage qui se transmet à travers les générations.
Ousmane Camara, une mémoire saint-louisienne
Réalisé par Sékou Oumar Sidibé (Burkina) – 2016, 18 minutes
Ousmane Camara, né en 1917 à Saint-Louis au Sénégal, parle de son expérience dans cette ville qui lui est intimement liée. De son enfance, en remontant par son cursus scolaire et professionnel, Camara montre son amour pour l’enseignement.
2015
Territoires fermés
Film collectif (Sénégal) – 2015, 48 minutes
À Saint-Louis du Sénégal, le veuvage est une sphère de vie assez complexe où les protagonistes vivent et partagent différemment ce vide. Pratiquant divers corps de métier, ils remplissent cette absence à travers des lieux, des objets plein de sens et de souvenir. Pour saisir ce vide, nous allons à la découverte de l’expérience de l’épreuve du deuil de nos personnages dans une reconstruction où ils nous font revivre ce sentiment d’angoisse. Ismaila, Cravalho, N’dèye Coura, Mme Laam, Djénéba ont tous perdu leur conjoint. Pour eux la vie s’est arrêtée à un moment. Tant bien que mal, dans leur vie de tous les jours, ils ont entrepris de surmonter cette épreuve.
Une Epreuve d'endurance
Réalisé par Abdel Kader Ndiaye (Sénégal) – 2015, 23 minutes
Un savoir transmis
Réalisé par Annael Grâal Biampandou (Congo) – 2015, 26 minutes
Sur les berges de la langue de barbarie à Guet Ndar, entre fleuve et océan, le Père Mbaye, maître charpentier, pratique le travail de construction des pirogues. Un métier et un savoir- faire précis et dangereux qui se transmet depuis des générations. Savoir transmis nous plonge dans la construction d’une pirogue où Sène Mbaye, futur charpentier de 9 ans suit l’enseignement de son père. Une occasion par laquelle se tissent et se consolident les liens familiaux à travers les signes, les codes, les gestes, la parole maitre-élève, père- fils.
Le Griot du Métal
Réalisé par Ata Messan Koffi (Sénégal) – 2015, 27 minutes
Saint-Louis, Sénégal. Meissa Fall est un homme au destin lié au métal, vrai génie créateur mécanique, qui recycle des vélos pour en faire des objets d’art, chargés de sens et de symboles. Dans un rapport psycho-spirituel avec le métal, Meissa nous entraine par son truchement dans une expérience de l’image et du son, dans un voyage dans l’imaginaire des masques.
Il était une fois un Ngemb
Réalisé par Carolle Adriana Ahodekon (Sénégal) – 2015, 18 minutes
Autrefois, une activité saisonnière pratiquée à la fin des récoltes, la lutte traditionnelle sénégalaise s’est avec le temps muée en une sorte de business, depuis l’introduction de la lutte avec frappe avec son lot de dérives. Ce film est un récit sur la lutte, depuis ses origines jusqu’à son présent avec ses apparences de modernité. Une incursion dans un monde de mysticisme, d’énergie des corps, dans toute sa dimension culturelle et folklorique.
Damu, sentiment profond
Réalisé par Hama Yalcouye (Mali) – 2015, 26 minutes
2014
Comment faire le deuil
Réalisé par Allamine Kader (Tchad) – 2014, 26 minutes
2013
Voyage vers l'espoir
Réalisé par Thierno Souleymane Diallo (Guinée) – 2013, 26 minutes
En 1958, la Guinée disait “Non” à la France. Cela fait cinquante-cinq ans que sa population attend encore un lendemain meilleur. A Saint-Louis du Sénégal, dans une voiture, sur ces routes qui tendent vers l’infini, en faisant escale sur une gare routière, à la gare du train, à l’aéroport… je cherche le chemin qui mène vers l’espoir. Je revisite le passé de mon pays à travers les discours des différents hommes politiques. Questionner le présent avec le quotidien d’un exilé guinéen Sadou Barry qui pense avoir trouvé l’espoir dans la culture de l’oignon…
Petaw
Réalisé par Charlotte Greneche (France, Sénégal) – 2013, 26 minutes
Se faire lire l’avenir dans les cauris est une chose courante au Sénégal. Après y avoir eu recours, on replonge dans la vraie vie, pour voir comment les prédilections se réalisent.
Sur la rive
Réalisé par Mariama Sy (Sénégal) – 2013, 26 minutes
C'est possible
Réalisé par Amina Weira (Niger) – 2013, 26 minutes
2012
Boly Bane
Réalisé par Rosalie Bessini (Cameroun, Sénégal) – 2012, 26 minutes
Touche de vie
Réalisé par Elzévie Pascale Touloulou Moundélé (Congo) – 2012, 22 minutes
A plus de trente ans, je fais un bilan et je constate que le monde est une prison gigantesque, qui n’est fait que de contraintes. Les Hommes sont donc les détenus de cette prison. Ils vivent la routine le jour le jour. Je parcours les rues de Saint-Louis du Sénégal, pour faire apparaître le vécu de chacun.
Takkaay, nos bijoux
Réalisé par Bintou Fanta Coly (Mali) – 2012, 14 minutes
2011
Aïda la bouchère
Réalisé par Rakia Laminou Kader (Niger, Sénégal) – 2011, 14 minutes
2010
Un peuple, un bus, une foi
Réalisé par Simplice Ganou (Burkina Faso, Sénégal) – 2010, 33 minutes
Faidherbe et Mame Coumba
Réalisé par Ndeye Soukeynatou Diop (Sénégal) – 2010, 30 minutes
Le grand bras du fleuve de St-Louis, habité par le génie Mame Coumba Bang et sa famille, porte depuis 112 ans le Pont Faidherbe, formant avec lui l’emblème de la ville. Ce pont est aujourd’hui en ruine. Il ne garantit plus la sécurité dans sa traversée, ce qui explique la présence du chantier de réhabilitation du Pont Faidherbe et ce nouveau pont qui est entrain de naître à côté de l’ancien.
Saint-Louis 350 avenue destroy
Réalisé par Bilaly Konaté (Mali) – 2010, 17 minutes
À travers, le récit d’un travail de catalogage d’un objet de musée, il fait le récit d’une mauvaise conservation de mémoire dans une ville vieille seulement de 350 ans et pose de ce fait toute la question de la renaissance des peuples sans mémoire.
Le Prix du sang
Réalisé par Anne Elisabeth Ngo Minka (Cameroun) – 2010, 26 minutes
Pour n’avoir pas saigné lors de mon premier rapport sexuel, mon petit-ami m’accusa à l’époque de lui avoir menti en lui disant que j’étais vierge. Mon film interroge un concept, ou plutôt une abstraction : la virginité ! Comment est-elle perçue ? Pour la représenter, j’utilise des symboles et des voix… Et parce que cette question est au centre de plusieurs religions, j’interroge l’islam et le catholicisme, mais aussi la tradition et le point de vue scientifique.” (Anne Elisabeth Ngo Minka)
2009
Face à face
Réalisé par Mame Woury Thioubou (Sénégal) – 2009, 16 minutes
Toute mon enfance, j’ai souffert de mon apparence physique. Les autres me trouvaient moche et me le disaient. Aussi, Saint-Louis a-t-elle de tout temps cristallisé mes rêves d’enfant. Aujourd’hui que je suis dans cette ville de charme, de beauté et d’élégance, je pose ma caméra. C’est pour interroger la beauté des femmes.
Pour elles
Réalisé par Ndeye Souna Dieye (Sénégal) – 2009, 17 minutes
Ce film documente sur des stratégies de vie et de survie développées ici chez nous par une masse de la population. Il fait part de cette bataille sans cesse pour la survie par la pratique de petites activités dans lesquelles des gens y trouvent au jour le jour quelques moyens de subsistance. Des petites activités certes, ne nécessitant pas un certain niveau d’instruction, mais par lesquelles, des gens se battent pour vivre et pour faire vivre d’autres. En un mot, un moyen de sortir de la misère dignement.
2008
Notre pain capital
Réalisé par El Hadj Sani Magori (Niger) – 2008, 13 minutes
Dans les rues de Saint-Louis du Sénégal, Sani Elhadj Magori, étudiant en Master 2 à l’Université Gaston Berger, s’attache à filmer la chaîne alimentaire qui gravite autour du pain, de sa fabrication jusqu’au marché noir qui irrigue les réseaux de la mendicité.
Manges-tu le riz de la vallée ?
Réalisé par Mamounata Nikiema (Burkina Faso) – 2008, 10 minutes
Dans la tradition culinaire et alimentaire du Sénégal, le riz occupe une place centrale. Mais le riz que mangent les Sénégalais vient d’ailleurs. Mamounata Nikiema, en filmant les étapes de cette consommation, fait un travail documentaire autour de la question de l’autosuffisance alimentaire.
Pa Djiadji
Le Génie protecteur de la ville
Réalisé par Laurentine Bayala (Burkina Faso) – 2008, 7 minutes