les films étudiants du master documentaire de st-louis du sénégal

2017

Benen guiss guiss (Un autre regard)

Réalisé par Oliver Téko Tanzafo (Cameroun) – 2017, 20 minutes

La rencontre avec la jeune Fatou Codou, l’unique femme mécanicienne dans la ville de Saint-Louis au Sénégal a suscité en moi une énorme curiosité. Et explorant sa vie de femme et de mécanicienne, je découvre qu’il y a un monde où des femmes choisissent d’autres voies pour s’intégrer dans la société. Elles sont là où on ne les attend pas. Qu’il est possible d’avoir un autre regard sur ces femmes dont les activités seraient encore circonscrites dans certains espaces donnés.

Trésor tissé

Réalisé par Mireille Niyonsaba (Sénégal) – 2017, 26 minutes

Les pagnes tissés d’origine africaine semblent passer à la trappe, car les Africains adoptent des pagnes étrangers tels que le wax et le basin. J’ai décidé d’aller à la rencontre de ceux qui ont encore de l’attachement quant aux traditions de ces pagnes tissés localement, pour comprendre la valeur et la fonction sociale et symbolique de ces pagnes. Mais qu’en est-il de la transmission du savoir-faire générationnel pour la survie de ce patrimoine fragile ? Ce textile peut-il être un excellent porteur du point de vue économique? Nous confrontons ce pagne traditionnel avec le Wax…

Pulaagu, chronique d’un Peul déraciné

Réalisé par Oumar Ba (Sénégal) – 2017, 30 minutes

Je ne suis que l’ombre d’un peul ! C’est une vérité ! Je veux apprendre ce qui fait de moi un peul, je pars à la recherche de mon pulaagu. A Todé, je m’intègre dans une famille peule, la famille KA, pour retrouver et repêcher ce que j’ai laissé. J’y apprends et m’initie à être moi : un vrai Peul non un Peul « gallé ».

Nataal

Réalisé par Ousemane Samassékou (Mali) – 2017, 26 minutes

“Le M’balax est la musique traditionnelle la plus populaire du Sénégal. À trente-neuf ans, Khadim a toujours rêvé de sortir un album de M’balax avec son groupe. Il nous raconte son histoire et nous plonge au cœur de l’ambiance mélodieuse et festive de Saint Louis. En dressant son portrait, entre son travail de joailler et son rêve d’artiste, je vais à la découverte des différentes voix qu’il exégète et construis des récits avec des bribes de ses chansons.”

Sunu Biir (Nous-mêmes)

Réalisé par Yannick N’Tifafa Glikou (Togo) – 2017, 20 minutes

“Le M’balax est la musique traditionnelle la plus populaire du Sénégal. À trente-neuf ans, Khadim a toujours rêvé de sortir un album de M’balax avec son groupe. Il nous raconte son histoire et nous plonge au cœur de l’ambiance mélodieuse et festive de Saint Louis. En dressant son portrait, entre son travail de joailler et son rêve d’artiste, je vais à la découverte des différentes voix qu’il exégète et construis des récits avec des bribes de ses chansons.”

Le Cri

Réalisé par Mamadou Moustapha Sangare (Sénégal) – 2017, 30 minutes

“Le Centre Aminata Mbaye de Saint-Louis accueille des enfants trisomiques et autistes. Je fais une immersion dans le centre et dans la vie de ces enfants pour voir comment ils se fabriquent une imagination et une vie sociale à travers toutes les activités qu’ils mènent. À mesure que le temps passe, je me rends compte que c’est le regard qui doit changer pour que leur place dans la société change.”

None tubipfe ! (Mon identité)

Réalisé par Diane Kaneza (Burundi) – 2017, 20 minutes
Il existe au Sénégal et dans toute l’Afrique de l’Ouest une pluralité d’ethnies, elles-mêmes subdivisées en différentes castes. Mais ce qui est étonnant, c’est l’aisance avec laquelle, dans cette région, on échange entre ethnies. La simplicité et l’humour avec lesquels on aborde la question ethnique dans cette partie de l’Afrique me conquit. Parce qu’au fond de moi, je désire que mon pays, le Burundi, déchiré par des guerres ethniques cycliques, puisse vivre en paix.

Dem-dikk

Réalisé par Mirabelle Bandzouzi-Kifouani

(Burundi) – 2017, 20 minutes

Ousmane a 40 ans. Il est paraplégique et guide touristique sur sa calèche à Saint-Louis au Sénégal. Malgré la baisse de l’activité touristique, il tient à réaliser son rêve : aller en Europe !

2016

Balla

Réalisé par Laurent Agnikoi Bitty (Côte d’Ivoire) – 2016, 17 minutes

Âgé de 72 ans, Kane Balla habite à Saint-Louis. Il a une ferme dans le quartier de Sanar, près de l’université Gaston Berger. Dans cette exploitation, il mène des expériences dans le domaine de l’agriculture et de la pisciculture dans l’espoir d’apporter sa pierre à l’édifice d’une Afrique indépendante.

Le Cheval, Malick et Moi​

Réalisé par Bawa Kadade Riba (Niger) – 2016, 16 minutes
Le cheval est considéré comme un animal noble dans presque toutes les sociétés. Cependant, cette noblesse est perçue différemment à travers le monde. Partant de l’expérience du cheval nigérien, l’auteur confronte son regard à celui d’un Sénégalais sur la condition du cheval saint-louisien.

L'Exil forcé

Réalisé par Abdellahi Dia (Mauritanie) – 2016, 26 minutes

Suite aux douloureux événements survenus, entre le Sénégal et la Mauritanie en avril 1989, plusieurs milliers de négro-mauritaniens ont été déplacés de force vers le Sénégal, qui les a accueilli dans des camps de réfugiés. Ces déplacements ont créé des fractures familiales et des souffrances sans précédent. 26 ans après, je profite de mon séjour au Sénégal pour aller visiter Ablay Diop le président de l’association SOS réfugiés et fondateur du mouvement Yontii qui signifie en Peulh “il est temps”.

Le troisième vide

Réalisé par Eddy Munyaneza (Burundi) – 2016, 26 minutes

Quand Pierre Nkurunziza, président burundais, annonce en avril 2015 son désir de briguer un troisième mandat, Eddy Munyanez prend sa caméra pour filmer la réaction populaire : les burundais descendent dans la rue, des familles entières fuient le pays pour échapper aux répressions. L’engagement du réalisateur fragilise son couple, disloque sa famille. Munyanez, lui, est réfugié au Sénégal, loin des siens, pris avec ses images de violence du Burundi. Ce mandat n’est pour le peuple que synonyme d’un troisième vide.

L'Absence

Réalisé par Hawa Aliou N’Diaye (Mali) – 2016, 8 minutes

Mon père a passé toute sa retraite entre les quatre murs de la mosquée. Il s’est écarté de la famille. Je le voyais rarement à la maison. Son absence a perturbé mon enfance. Aujourd’hui, il n’est plus, mais j’ai l’impression que son esprit me hante partout où je vais. Je le vois en chaque homme âgé que je croise. Est ce dû parce qu’il était absent que son esprit est présent ? Comment construire cette vie de femme ?

Talaatay Nder

Réalisé par Chantal G.M. Durpoix (Sénégal) – 2016, 20 minutes

“Talaatay Nder” signifie en wolof le “Mardi de Nder”. Le mardi 7 mars 1820, les femmes de Nder, un village de Linguères (reines) de la riche province du Walo ont pris les armes pour lutter contre l’oppresseur. Pour échapper à l’esclavage, elles se sont immolées par le feu, affirmant ainsi leur liberté et dignité. Un hommage poétique rendu aux femmes de Nder qui se tisse sur ce récit et le réactualise avec leur héritage qui se transmet à travers les générations.

Ousmane Camara, une mémoire saint-louisienne

Réalisé par Sékou Oumar Sidibé (Burkina) – 2016, 18 minutes

Ousmane Camara, né en 1917 à Saint-Louis au Sénégal, parle de son expérience dans cette ville qui lui est intimement liée. De son enfance, en remontant par son cursus scolaire et professionnel, Camara montre son amour pour l’enseignement.

2015

Territoires fermés

Film collectif (Sénégal) – 2015, 48 minutes

À Saint-Louis du Sénégal, le veuvage est une sphère de vie assez complexe où les protagonistes vivent et partagent différemment ce vide. Pratiquant divers corps de métier, ils remplissent cette absence à travers des lieux, des objets plein de sens et de souvenir. Pour saisir ce vide, nous allons à la découverte de l’expérience de l’épreuve du deuil de nos personnages dans une reconstruction où ils nous font revivre ce sentiment d’angoisse. Ismaila, Cravalho, N’dèye Coura, Mme Laam, Djénéba ont tous perdu leur conjoint. Pour eux la vie s’est arrêtée à un moment. Tant bien que mal, dans leur vie de tous les jours, ils ont entrepris de surmonter cette épreuve.

Une Epreuve d'endurance

Réalisé par Abdel Kader Ndiaye (Sénégal) – 2015, 23 minutes

Je suis intrigué par l’attitude de certains vieux qui s’obstinent à travailler malgré leur grand âge. Je me demande pourquoi, car j’ai toujours cru que la vieillesse était un moment de repos, de sérénité et de jouissance de ses efforts de jeunesse, qu’est ce qui les trouble et qui fait qu’ils s’agitent tant. Qu’espèrent-il en adoptant cette attitude ? Je vais le découvrir à travers le travail quotidien de cinq vieux dont : un ouvrier agricole, un artisan fabriquant de chapelets, un réparateur de radios, un forgeron et un charretier.

Un savoir transmis

Réalisé par Annael Grâal Biampandou (Congo) – 2015, 26 minutes

Sur les berges de la langue de barbarie à Guet Ndar, entre fleuve et océan, le Père Mbaye, maître charpentier, pratique le travail de construction des pirogues. Un métier et un savoir- faire précis et dangereux qui se transmet depuis des générations. Savoir transmis nous plonge dans la construction d’une pirogue où Sène Mbaye, futur charpentier de 9 ans suit l’enseignement de son père. Une occasion par laquelle se tissent et se consolident les liens familiaux à travers les signes, les codes, les gestes, la parole maitre-élève, père- fils.

Le Griot du Métal

Réalisé par Ata Messan Koffi (Sénégal) – 2015, 27 minutes

Saint-Louis, Sénégal. Meissa Fall est un homme au destin lié au métal, vrai génie créateur mécanique, qui recycle des vélos pour en faire des objets d’art, chargés de sens et de symboles. Dans un rapport psycho-spirituel avec le métal, Meissa nous entraine par son truchement dans une expérience de l’image et du son, dans un voyage dans l’imaginaire des masques.

Il était une fois un Ngemb

Réalisé par Carolle Adriana Ahodekon (Sénégal) – 2015, 18 minutes

Autrefois, une activité saisonnière pratiquée à la fin des récoltes, la lutte traditionnelle sénégalaise s’est avec le temps muée en une sorte de business, depuis l’introduction de la lutte avec frappe avec son lot de dérives. Ce film est un récit sur la lutte, depuis ses origines jusqu’à son présent avec ses apparences de modernité. Une incursion dans un monde de mysticisme, d’énergie des corps, dans toute sa dimension culturelle et folklorique.

Damu, sentiment profond

Réalisé par Hama Yalcouye (Mali) – 2015, 26 minutes

Au 19 ème siècle, des Bambaras venus du Mali s’installèrent à Saint-Louis pour échapper à l’esclavage et aux conflits inter-villageois. Au-delà, les colons contribuèrent à la venue de cette ethnie. Au fil du temps, les Bambaras connaissent une déperdition linguistique, culturelle avec leur zone d’accueil, le Sénégal. Afin de préserver cette mémoire, ils entreprennent des initiatives collectives et individuelles pour pérenniser l’héritage qu’ont laissé leurs ancêtres. À travers le récit et le combat de Soda, de Salif, et de Djibril, le film est une découverte, une quête du Damou pour toucher le “sentiment profond” d’appartenir à cette communauté Bambara.

2014

Comment faire le deuil

Réalisé par Allamine Kader (Tchad) – 2014, 26 minutes

Hissène Habré, l’ancien président tchadien vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime en 1990 qui a fait plus de 40.000 morts dont le père de Kader Allamine. Le réalisateur n’a jamais vu ni son corps ni sa tombe et n’arrive pas à en faire le deuil. Durant son séjour d’études au Sénégal, il vit dans le même pays que l’ancien chef d’Etat qui attend son jugement depuis plus de 20 ans.

2013

Voyage vers l'espoir

Réalisé par Thierno Souleymane Diallo (Guinée) – 2013, 26 minutes

En 1958, la Guinée disait “Non” à la France. Cela fait cinquante-cinq ans que sa population attend encore un lendemain meilleur. A Saint-Louis du Sénégal, dans une voiture, sur ces routes qui tendent vers l’infini, en faisant escale sur une gare routière, à la gare du train, à l’aéroport… je cherche le chemin qui mène vers l’espoir. Je revisite le passé de mon pays à travers les discours des différents hommes politiques. Questionner le présent avec le quotidien d’un exilé guinéen Sadou Barry qui pense avoir trouvé l’espoir dans la culture de l’oignon…

Petaw

Réalisé par Charlotte Greneche (France, Sénégal) – 2013, 26 minutes

Se faire lire l’avenir dans les cauris est une chose courante au Sénégal. Après y avoir eu recours, on replonge dans la vraie vie, pour voir comment les prédilections se réalisent.

Sur la rive

Réalisé par Mariama Sy (Sénégal) – 2013, 26 minutes

Le travail quotidien et les problèmes économiques des pêcheurs de la rive du fleuve Sénégal à Saint-Louis : dans la langue de Barbarie, ce coin de terre serré entre le fleuve Sénégal et l’Atlantique, les dangers de la mer et des tourbillons dans la “brèche”, la concurrence effrontée des chalutiers étrangers qui renversent les pirogues, le maigre revenu et la rude négociation des femmes du marché sur le prix du poisson…

C'est possible

Réalisé par Amina Weira (Niger) – 2013, 26 minutes

uelack, un village au milieu d’un espace désertique qui centre toute son activité autour d’une exploitation fondée par un groupe de jeunes éleveurs peulhs dans le souci de venir en aide aux habitants de leur village. Aujourd’hui, cette ferme regorge d’énormes potentialités et projette par les activités qui s’y pratiquent un avenir meilleur pour les habitants de ce village, notamment les jeunes. Le soleil se lève à Guelack, les oiseaux gazouillent, le coq qui chante, les moutons bêlent. Les habitants s’attèlent à nourrir et traire les bêtes, à cultiver, à construire… Avec Ousmane Sow, le président du groupement, nous allons d’un bâtiment à l’autre à la découverte de ce village pas tout à fait comme les autres.

2012

Boly Bane

Réalisé par Rosalie Bessini (Cameroun, Sénégal) – 2012, 26 minutes

Boly est un ancien immigré clandestin des îles espagnoles. Il est rentré chez lui à GuetNdar après une aventure infructueuse. Là-bas il a scruté les plans d’assainissement des villes espagnoles qu’il a mémorisés. Aujourd’hui Boly veut les appliquer à son GuetNdar natal, dont les caractéristiques premières sont l’insalubrité et la promiscuité. Cloîtré chez lui, il dessine à longueur de journée des plans d’assainissement. Mon équipe et moi le suivons dans son rêve ; car pour certains membres de son entourage Boly est un fou.

Touche de vie

Réalisé par Elzévie Pascale Touloulou Moundélé (Congo) – 2012, 22 minutes

A plus de trente ans, je fais un bilan et je constate que le monde est une prison gigantesque, qui n’est fait que de contraintes. Les Hommes sont donc les détenus de cette prison. Ils vivent la routine le jour le jour. Je parcours les rues de Saint-Louis du Sénégal, pour faire apparaître le vécu de chacun.

Takkaay, nos bijoux

Réalisé par Bintou Fanta Coly (Mali) – 2012, 14 minutes

Takkaay – Nos bijoux” raconte l’histoire de deux bijoutiers, Bouh et Cheikh Mbacké qui fabriquent des bijoux en or, en argent et en cuivre. Ils confectionnent même des parures avec des poils d’éléphants tressés avec de l’argent ; des bracelets avec des tuyaux en plastique, des cornes de mouton et des pauses couteaux avec du bois d’ébène qu’ils garnissent avec de l’argent. Malgré les difficultés qu’ils rencontrent en matière d’approvisionnement et d’écoulement de leurs œuvres d’art, ils continuent toujours à exercer ce travail avec amour et détermination. Ils sont mariés et appartiennent à une famille de caste bijoutier. Ils exercent ce métier depuis plus d’une dizaine d’année et se battent chaque jour pour améliorer esthétiquement leur création.

2011

Aïda la bouchère

Réalisé par Rakia Laminou Kader (Niger, Sénégal) – 2011, 14 minutes

Aïda ouvre sa cantine, installe sa viande ainsi que son équipement de travail, la découpe, la désosse et attend sagement l’arrivée de ses clients habituels tout comme inconnus. Ce métier est un héritage de sa famille. La vente de la viande est une activité pratiquée par les hommes, mais Aïda poursuit, avec toute la force physique que cela demande, sans aucun mal, les traces de ses parents.

2010

Un peuple, un bus, une foi

Réalisé par Simplice Ganou (Burkina Faso, Sénégal) – 2010, 33 minutes

Le “car rapide” est ce qu’on peut appeler le taxi-brousse de la ville. Symboles du Sénégal, ces camionnettes de couleur orange, bleue et blanche sont des œuvres d’art roulantes. Ce sont à l’origine des véhicules de la marque Renault, Saviem ou Voltigeur datant des années soixante, soit l’âge de l’indépendance du Sénégal…

Faidherbe et Mame Coumba

Réalisé par Ndeye Soukeynatou Diop (Sénégal) – 2010, 30 minutes

Le grand bras du fleuve de St-Louis, habité par le génie Mame Coumba Bang et sa famille, porte depuis 112 ans le Pont Faidherbe, formant avec lui l’emblème de la ville. Ce pont est aujourd’hui en ruine. Il ne garantit plus la sécurité dans sa traversée, ce qui explique la présence du chantier de réhabilitation du Pont Faidherbe et ce nouveau pont qui est entrain de naître à côté de l’ancien.

Saint-Louis 350 avenue destroy

Réalisé par Bilaly Konaté (Mali) – 2010, 17 minutes

À travers, le récit d’un travail de catalogage d’un objet de musée, il fait le récit d’une mauvaise conservation de mémoire dans une ville vieille seulement de 350 ans et pose de ce fait toute la question de la renaissance des peuples sans mémoire.

 

Le Prix du sang

Réalisé par Anne Elisabeth Ngo Minka (Cameroun) – 2010, 26 minutes

Pour n’avoir pas saigné lors de mon premier rapport sexuel, mon petit-ami m’accusa à l’époque de lui avoir menti en lui disant que j’étais vierge. Mon film interroge un concept, ou plutôt une abstraction : la virginité ! Comment est-elle perçue ? Pour la représenter, j’utilise des symboles et des voix… Et parce que cette question est au centre de plusieurs religions, j’interroge l’islam et le catholicisme, mais aussi la tradition et le point de vue scientifique.” (Anne Elisabeth Ngo Minka)

2009

Face à face

Réalisé par Mame Woury Thioubou (Sénégal) – 2009, 16 minutes

Toute mon enfance, j’ai souffert de mon apparence physique. Les autres me trouvaient moche et me le disaient. Aussi, Saint-Louis a-t-elle de tout temps cristallisé mes rêves d’enfant. Aujourd’hui que je suis dans cette ville de charme, de beauté et d’élégance, je pose ma caméra. C’est pour interroger la beauté des femmes.

Pour elles

Réalisé par Ndeye Souna Dieye (Sénégal) – 2009, 17 minutes

Ce film documente sur des stratégies de vie et de survie développées ici chez nous par une masse de la population. Il fait part de cette bataille sans cesse pour la survie par la pratique de petites activités dans lesquelles des gens y trouvent au jour le jour quelques moyens de subsistance. Des petites activités certes, ne nécessitant pas un certain niveau d’instruction, mais par lesquelles, des gens se battent pour vivre et pour faire vivre d’autres. En un mot, un moyen de sortir de la misère dignement.

2008

Notre pain capital

Réalisé par El Hadj Sani Magori (Niger) – 2008, 13 minutes

Dans les rues de Saint-Louis du Sénégal, Sani Elhadj Magori, étudiant en Master 2 à l’Université Gaston Berger, s’attache à filmer la chaîne alimentaire qui gravite autour du pain, de sa fabrication jusqu’au marché noir qui irrigue les réseaux de la mendicité.

Manges-tu le riz de la vallée ?

Réalisé par Mamounata Nikiema (Burkina Faso) – 2008, 10 minutes

Dans la tradition culinaire et alimentaire du Sénégal, le riz occupe une place centrale. Mais le riz que mangent les Sénégalais vient d’ailleurs. Mamounata Nikiema, en filmant les étapes de cette consommation, fait un travail documentaire autour de la question de l’autosuffisance alimentaire.

Pa Djiadji

Réalisé par Simon-Pierre Bell (Sénégal, France, Cameroun) – 2008, 10 minutes
Pa Diadji entraîne avec passion des jeunes joueurs de hand-ball malgré un lourd handicap physique. Portrait d’un sportif hors du commun dont la force découle de la flamme qui l’anime.

Le Génie protecteur de la ville

Réalisé par Laurentine Bayala (Burkina Faso) – 2008, 7 minutes

Le portrait d’un animateur radio très populaire à Saint-Louis du Sénégal.

Lussas - docmonde@lussasdoc.org - 04.27.52.90.23​

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