Marina, une femme d’âge moyen, essaie de subvenir aux besoins de sa famille et de supporter toute la lourdeur de la vie dans la ville post-industrielle et d’être le seul soutien de famille. Elle balaie les rues de la capitale arménienne et, à l’aube, à Erevan, Marina finit de balayer et prend le bus pour rentrer chez elle à Charentsavan, à 40 minutes de route. Elle vit en essayant de jongler avec un mari handicapé, une belle-mère à la retraite et quatre enfants. À la fin du film, nous avons un portrait intime et arrondi d’une personne qui ne travaille pas et qui vit à Charentsavan, une ville à la gloire d’antan, mais qui connaît aujourd’hui un taux de chômage élevé.